Poids : Femelle 1700 g, mâle 1400 g.
Dimorphisme sexuel : Peu marqué. La femelle possède souvent plus de tâches brunes sur le poitrail et le mâle est plus petit.
Voix : Le balbuzard se fait très peu entendre et seulement en période de nidification.
Durée de vie : La survie des balbuzards adultes est estimée à une vingtaine d’années. Mais environ 50 % des jeunes meurent dans leur première année.
Habitat : proche de l’eau – étangs, rivières, canaux et bord de mer.
Reproduction : Il est fidèle au site de nidification. Il en résulte que les partenaires du couple se retrouvent chaque année. La ponte comprend le plus souvent 3 œufs (1-4). C’est la femelle qui les couve durant 37 à 41 jours. Le mâle nourrit la famille. Les jeunes volent à 7-8 semaines.
Alimentation : Le balbuzard pêcheur porte bien son nom puisqu’il ne consomme que du poisson. Il pêche souvent en faisant un vol sur place à 20-30 m de hauteur, puis il pique, ailes à moitié repliées, pattes en avant, et s’immerge plus ou moins dans l’eau.
Identification : C’est un rapace de taille moyenne à grande, avec des ailes longues et une queue plutôt courte. Les ailes, nettement coudées, lui donnent une allure de goéland. Il se caractérise en vol par le contraste entre le noir de la face supérieure et le blanc éclatant du dessous. Son plumage est brun foncé sur le dos chez l’adulte tandis que les juvéniles ont le dos brun clair avec à chaque plume un liseré crème. Les parties inférieures sont blanches avec une tache noire au poignet et une barre noire sous l’aile. Sa queue est courte et carrée, et sa tête est fine et proéminente, blanche avec une barre noire sur un oeil jaune. Le bec crochu est long, noirâtre, et la cire du bec est gris-bleu à la base. Les pattes sont gris-bleu également.
Réserve naturelle de Ploegsteert - 25/09/2011
Rapace spectaculaire, le balbuzard pêcheur, hôte autrefois commun de nos rivières, lacs et étangs ne peut être confondu : une grande silhouette claire aux ailes coudées, une tête expressive au masque contrasté, et surtout une technique de pêche en piqué, l’oiseau disparaissant dans une gerbe d’eau à la poursuite de sa proie, poisson d’eau douce ou de mer parfois d’assez belle taille…
« L’élégance de ce fin voilier est un plaisir des yeux. Léger et puissant, il est taillé pour les longues randonnées, usant avec une égale aisance des battements souples et réguliers ou des glissés et des orbes (…). Le spectacle des pêches mouvementées est toujours magnifique, bien que la technique ne varie guère.»
Paul Géroudet, « les rapaces diurnes et nocturnes d’Europe »
Photos Jean-Marie VANDELANNOITTE & Michel VANWARREGHEM