C'est près de 20.000 jardins qui ont étés inventoriés par leurs propriétaires, en Wallonie et à Bruxelles. Un résultat positif, notamment en nombre de données relevées: un demi-million d'observations pour les trois dernières éditions. Ces données concernent les oiseaux qui visitent nos jardins en hiver. Elles concernent les oiseaux les plus communs: merles, mésanges, moineaux, étourneaux, ...
Plusieurs exemples ont déjà montré que pour des espèces autrefois très communes et aux-quelles on ne prêtait pas beaucoup d'attention, un déclin marqué s'est produit sans qu'on puisse en connaître le déroulement, faute de données.
Toutes ces 70 espèces ont été observées au moins 10 fois lors des précédentes éditions de «Devine, qui vient manger chez nous aujourd'hui ?».
Par défaut, elles sont présentées par ordre décroissant de fréquence (chiffres moyens basés sur les éditions précédentes de «Devine, qui vient manger chez nous aujourd'hui ?»).
Vous n'observerez jamais toutes ces espèces le même jour dans votre jardin. Tout dépend de sa localisation (certaines espèces ne seront pas visibles en ville et d'autres ne sont présentes que dans certaines régions), de sa taille, de la végétation présente et de l'année (certaines espèces sont plus abondantes certaines années).
Plus votre jardin est naturel et diversifié, plus vous pourrez y rencontrer d'espèces. Certains participants à l'opération en ont dénombré jusqu'à 30.
Le fait marquant du recensement de l'édition 2013 est la fréquence élevée des espèces forestières dans les jardins. Le geai, le pic épeiche et la sittelle affichent une fréquence record de jardins visités cette année, respectivement 42 %, 37 % et 33 %.
Moins évident au premier abord, les mésanges charbonnières et bleues sont également bien plus présentes que d'autres années, non seulement en terme de fréquence mais aussi en nombre d'individus puisque les participants renseignent des effectifs moyens supérieurs de plus de 20 % par rapport à la normale. Voir à ce sujet notre communiqué de presse "Les mésanges qui venaient du froid".
En 2013 également, pour la première fois depuis le début du recensement, le pigeon ramier a fréquenté plus de jardins en Wallonie et à Bruxelles que sa cousine la tourterelle turque. Voir notre communiqué de presse "Le ramier supplante la tourterelle dans nos jardins"